jeudi 21 février 2013

Le transport routier

 
 
 

Modèle de calcul du prix de transport routier de marchandises

Il est à constater que nous avons basculé après les années 70 de l’économie de production vers l’économie de marché.
Economie de production (demande > offre):
Prix de Vente = Coût de revient + Marge bénéficiaire.
Economie de marché (Offre >= demande):
Résultat = Prix du marché - Coût de revient.
Ainsi toute entreprise pour assurer sa profitabilité et sa pérennité doit être capable de maitriser ses coûts.
Dans l’industrie du transport comme dans toute autre industrie, la différence entre deux prestataires transport à qualité de service égale se situe au niveau du coût de revient. La compétitivité de leurs tarifs fixés par le marché réside donc dans leur capacité à optimiser le coût du process transport.
Le rôle du Leader Achat logistique face à cet enjeux consiste à rechercher et intégrer des partenaires capables de s’orienter vers une démarche de partenariat réel donc l’objectif final est la réduction du coût de revient transport.
Le modèle ci-dessous illustré et conçu par Alain NDAWO fondateur de KLP SOLUTIONS a vocation de donner au Leader Achat Logistique un outil de simulation de prix de transport routier de marchandises à partir des coûts de revient de transport.
Il s’appuie sur une méthodologie de calcul dont la base fondamentale est la détermination des unités d’œuvre (distance parcourus, temps total de parcours en heure et jour) et le coût de chaque unité d’œuvre (coût kilométrique, coût horaire et coût fixe journalier) à partir des différents termes: terme kilométrique, terme horaire et terme journalier (Sources CNR).
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Ecotaxe : quel coût pour les entreprises de transport ?

A partir de juillet 2013, le secteur du transport routier de marchandises va voir l’application d’une mesure promise de longue date par le gouvernement : l’écotaxe. Cette taxe, qui a pour vocation de sensibiliser le secteur aux enjeux environnementaux, devrait être calculée sur une base kilométrique, impactant d’autant le prix des prestations. A la veille de sa mise en place, retour sur ses principes et son impact.

L’écotaxe qu’est ce que c’est ?

L’écotaxe est le fruit d’une directive européenne et des conclusions du Grenelle de l’environnement qui s’est tenu de juillet à septembre 2007. Une écotaxe se définit comme une mesure fiscale qui pèse sur un produit à l’origine de menaces sur l’environnement. L’écotaxe poids-lourds reposera sur les poids lourds français et représente un prélèvement proportionnel au nombre de km parcourus.
L’écotaxe poids lourds a pour vocation de faire participer les entreprises de transport routier à l’entretien des routes qu’elles pratiquent, mais elle s’inscrit également dans la démarche européenne de diminution des émissions de gaz à effet de serre par la rationalisation des transports de marchandises.

La mise en place de l’écotaxe poids lourds

L’écotaxe poids lourds telle qu’elle est définie à l’heure actuelle comprend deux volets : le premier concerne les véhicules d’entreprises françaises. Ces poids lourds se verront dans l’obligation de souscrire à l’une des trois sociétés de télépéage homologuées pour la collecte de l’écotaxe. Chaque camion sera ensuite doté d’un boitier qui permettra de décompter les kilomètres parcourus. L’entreprise à laquelle appartient le poids-lourd se verra ensuite facturé, sur une base mensuelle ou bimensuelle, le montant de la taxe correspondant à ses déplacements. Pour les véhicules étrangers, des points de collecte seront placés sur les principes axes d’entrée du territoire où les poids-lourds pourront se doter d’un boitier de géo localisation, et paieront une écotaxe forfaitaire en fonction de leurs types de déplacement.
L’écotaxe s’appliquera sur l’ensemble du réseau routier français et le montant de la taxe au kilomètre sera calculé sur la base départementale. Elle concerne l’ensemble des secteurs qui ont recours au transport de marchandises par voie routière : l’agroalimentaire, la distribution… Le coût du kilomètre sera compris entre 0.37 et 0.5 € en fonction du territoire concerné. On estime aujourd’hui que la mise en place de cette écotaxe devrait rapporter près de 2.24Mds d’euros par an à l’état français.

Quel impact de l’écotaxe sur les entreprises de transports routiers ?

Il est aujourd’hui estimé que l’écotaxe représentera une augmentation de 4 à 10% sur le coût global du transport de marchandise. Le législateur n’a pas caché sa volonté de faire peser la pression fiscale sur le donneur d’ordre, l’entreprise de transport routier, afin de sensibiliser ces acteurs aux enjeux de protection de l’environnement et d’entretien du domaine routier français. Pour autant, il est évident que pour faire face à cette nouvelle taxe, les entreprises de poids-lourds devront répercuter l’inflation des coûts sur les clients.
C’est d’ailleurs ce que reconnait le décret d’application de l’écotaxe signé le 4 mai qui prévoit que les entreprises de transport peuvent répercuter intégralement la nouvelle charge sur le prix des prestations. Les professionnels du transport poids-lourd devront donc être attentifs à faire figurer le prix de l’écotaxe de manière indépendante sur leurs devis. Il leur faudra également faire attention au type de majoration appliquée, qui dépend, selon le traité, du type de transport. S’il s’agit d’un transport groupé qui est constitué de plusieurs opérations de transport, le prix facturé sera simplement augmenté d’une somme forfaitaire déterminée par arrêté ministériel. Dans tous les cas de figure, l’écotaxe ne devrait pas directement impacter le monde du transport poids lourds.
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 Prix du transport de marchandises: Les opérateurs contestent le barème de la tutelle
Le ministère vient de publier les tarifs de référence pour 2011
La tarification tient compte des frais de structure, de l’amortissement financier…
Des paramètres non applicables à l’écrasante majorité des entreprises
Prix du transport de marchandises: Les opérateurs contestent le barème de la tutelle
Plus de 90% des opérateurs du transport routier de marchandises sont organisés en entreprises individuelles et possèdent de 1 à 2 camions, généralement vétustes
DEPUIS la libéralisation du secteur du transport routier de marchandises pour compte d’autrui, les prix pratiqués ont toujours été à l’origine d’une vive polémique chez les opérateurs. La fédération affiliée au patronat ayant à plusieurs reprises menacé de saisir le Conseil de la concurrence au sujet d’une «politique d’avilissement qui tire les prix vers le bas, malgré la tarification de référence élaborée par la tutelle». La baisse continue des prix avait déjà été relevée par la Banque mondiale dans son rapport de 2005 sur «la logistique du commerce et la compétitivité du Maroc». Le ministère du Transport vient justement de rendre public le coût de référence en vigueur. Une mesure qui s’inscrit dans la loi 16-99. Les coûts de référence sont fonction du véhicule exploité et visent à prévenir les pratiques du dumping. Ils sont destinés à tous les intervenants du transport, à savoir les chargeurs, les commissionnaires et les opérateurs du transport routier de marchandises. Pour déterminer les coûts de référence, la tutelle s’appuie sur des données liées aux charges d’exploitation des véhicules de transport. Elle tient également compte de l’ensemble des dépenses supportées par l’entreprise de transport. D’autres paramètres sont également pris en considération tels que le respect des conditions de sécurité routière, de protection de l’environnement, des normes techniques. La détermination des coûts de référence tient également compte de l’application des dispositions législatives et réglementaires, notamment celles liées aux volets social et fiscal.
Les données intégrées dans le calcul des coûts de référence constituent des moyennes. Elles sont susceptibles d’être adaptées par les opérateurs en fonction de la situation de leurs entreprises et de certaines variables à même d’influer sur les coûts du transport. Celles-ci concernent la nature et la taille de l’entreprise, la nature des marchandises transportées, l’état de la route ainsi que les reliefs empruntés, sans oublier les équipements spéciaux utilisés.


En pratique, au niveau de la structure des coûts de référence du transport routier de marchandises, les charges variables représentent 54% du coût moyen de référence. Ils sont suivis des coûts fixes, arrêtés à 38%. Quant aux frais de structure, ils ne représentent pas plus de 8% du coût variable.
Les paramètres liés aux charges d’exploitation ont été déterminés sur la base d’une enquête de structure réalisée fin 2007, en concertation avec les professionnels et auprès d’un échantillon représentatif des véhicules. Selon la circulaire de la tutelle, les principaux postes de charges inclus dans le calcul des coûts de référence ont été actualisés suite à l’enquête de conjoncture réalisée durant le dernier trimestre 2010. Les résultats de cette étude ont permis de déterminer un coût de référence variant entre 2,68 DH/t-km hors taxe pour un véhicule de type benne (5,5 tonnes de PTC) et 0,44 DH/t-km hors taxe pour un véhicule citerne de 38 tonnes et plus de PTC.
Le tarif de référence qui vient d’être rendu public tient également compte du transport de marchandises dangereuses (gaz, hydrocarbures et matières corrosives) acheminées par citerne et nécessitant des équipements spéciaux, ainsi que des normes spécifiques de sécurité. Ces normes concernant le personnel de conduite et sont inspirées de l’ADR (Accord européen relatif au transport international de marchandises dangereuses par route). Pour cette catégorie, le prix de référence varie entre 0,73 DH/t-km hors taxe pour le gaz et autres hydrocarbures et 0,74 DH/t-km hors taxe pour les matières corrosives.
Le coût moyen de référence a baissé d’environ 2% au véhicule/kilomètre par rapport au second semestre 2007. Il est passé de 7,79 à 7,66 DH au premier semestre 2010 et de 1% à la tonne/kilomètre, passant de 1,08 à 1,07 DH au cours de la même période. Une légère baisse qui s’explique principalement par une baisse de prix du carburant à la pompe (7,22 à 7,15 DH TTC) et à une révision de la TVA appliquée au carburant de 7% en 2009 et de 10% en 2010.
«La publication des coûts de référence par la tutelle a pour objectif de couper court à la polémique autour de la SNTL en matière de tarification», explique un professionnel.
Les prix de référence ont été publiés dans un objectif «d’information et d’orientation». C’est d’ailleurs ce qui constitue le principal point faible.
«Le problème de cette tarification de référence, c’est qu’elle n’a aucune force juridique. Par conséquent, l’on se demande à quoi elle sert», explique Abderrahim Chennaoui, SG de la Fédération générale du transport sur routes et ports. De plus, selon le professionnel, les paramètres qui ont servi à déterminer la structure du coût moyen de référence tels que les frais de structure, les impôts et taxes… ne se retrouvent que chez les entités structurées. Or, plus de 90% d’entre elles sont organisés en entreprises individuelles. Par conséquent, ces charges ne s’appliquent pas à eux. Par ailleurs, bon nombre de ces entreprises disposent de vieux camions. D’où l’inapplicabilité du paramètre de l’amortissement financier. Pour Chennaoui, la circulaire du ministère du Transport sur les coûts de référence constitue «tout au plus un document de recherche. En outre, ces prix auraient dus être publiés par un observatoire. Institution qui n’a toujours pas été mise en place et qui est de nature à réguler le secteur du transport et constituer une force de proposition fiable».
Toutefois, l’application des tarifs, tels que fixés à titre indicatif par la tutelle, se traduirait automatiquement par une augmentation des frais de transport. Ce qui se répercutera sur le consommateur final.

Hassan EL ARIF

Voir étude Xerfi sur le TRM.
 

2 commentaires:

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