lundi 22 octobre 2012

Ca bouge!




Un nouvel élan pour la politique maritime intégrée

9 octobre 2012 - MER ET LITTORAL
Frédéric Cuvillier a participé dimanche 7 et lundi 8 octobre à une réunion informelle des ministres européens en charge des questions maritimes, à Limassol, à l’initiative de la présidence chypriote de l’Union européenne.

Les ministres ont adopté une déclaration politique qui donne un nouvel élan à l’ambition maritime européenne. La mer est un levier de croissance et d’emploi, autour des énergies bleues, de l’aquaculture, des biotechnologies, de l’exploitation des ressources minérales et du tourisme. L'océan génère en Europe 495 milliards d'euros de richesse, et fait vivre 5,4 millions d'Européennes et d'Européens.

Pour Frédéric Cuvillier, cette démarche, qui avait été introduite dans le débat électoral par le Président de la République, marque une approche globale et intégrée, seule à même de créer de nouveaux emplois et de défendre ceux qui existent. « Il faut libérer le potentiel économique de nos mers, littoraux et territoires d’outre-mer », indique Frédéric Cuvillier, rappelant que la France possède la deuxième façade maritime mondiale. « La France plaide pour une croissance bleue, créatrice de richesses durables, autour de la construction navale (300.000 emplois), du transport maritime, de la recherche, des énergies marines renouvelables, de la pêche durable (24.000 marins embarqués) et des ports, en promouvant l’enseignement et la formation aux métiers de la mer ».
 

Création des grands ports maritimes d’Outre-Mer

12 octobre 2012

A compter du 1er janvier 2013, la France sera dotée de quatre nouveaux grands ports maritimes (GPM) pour l’outre-mer. Cette création fait suite à la publication le 2 octobre 2012 de cinq décrets d’application de la loi du 22 février 2012 portant réforme portuaire en outre-mer.


 Les nouveaux établissements publics portuaires remplaceront le port autonome de la Guadeloupe, et trois ports d’intérêt national actuellement concédés aux chambres de commerce et d’industrie locales de Fort-de-France (Martinique), de Dégrad-des-Cannes (Guyane) et de Port-Réunion (Réunion).
La réforme décline dans les départements d’outre-mer le modèle des grands ports maritimes mis en œuvre dans l’Hexagone en 2011, tout en tenant compte des spécificités inhérentes à la situation locale.
Cette nouvelle organisation des ports d’outre-mer doit permettre de répondre aux exigences de performance et de compétitivité face à l’évolution du commerce maritime international et à la concurrence avec les ports étrangers.
Elle accroît le poids des collectivités territoriales au sein du conseil de surveillance des GPM, afin de veiller à une cohérence entre le développement des ports d’outre-mer et l’évolution des territoires sur lesquels ils sont implantés.
Afin de répondre à une préoccupation des parlementaires ultramarins, la loi du 22 février 2012 intègre le souci d’une meilleure maîtrise des coûts de passage portuaire. En effet, ces coûts influent fortement sur les prix en outre-mer.
Enfin, le nouveau cadre doit permettre de faciliter l’investissement portuaire et la réalisation des projets d’infrastructures portuaires dans les DOM.
Retrouvez les cinq décrets parus dans le Journal Officiel du 2 octobre 2012 :

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